Julienne. Mise à part que cette golfeuse souille la pelouse des terrains de golf atteinte de vertigineux Tacones Leganos il n'en reste pas moins que cette femme est ambiguë puisque à l'origine la pose c'est d'après un homme que je l'ai dessiné il y a 3_4 ans maintenant, puis transformé en femme. Si donc la golfeuse avait une odeur ce serait sans doute l'odeur de ce fameux Julien que j'ai vu pratiqué et qui m'a fait ressentir beaucoup de sensibilités féminines . Ici je décrypte le geste, la délicatesse de poser une chose à sa place, la méticulosité à se tenir toujours complètement élégant et enfin balayer devant sa porte pour en arriver là .... Je suis élégant par le fait même que vous venez de le remarquer.
Incarnation du signe, du symbole de l'improbable dans ce tableau qui donne tout son sens .
Comme dans le film de Fabrice weber si beau où l'homme ne peut échapper à son destin incompressible lorsqu'il s'enlisent dans de grotesques sables mouvants et bien là cette action délicate de la balle posée est une invitation à poursuivre l'effort d'être soi, d'être qui nous voulons être. Là aussi c'est la femme et l'homme en l'occurrence qui font le tableau, qui crée, qui donne le sens la signification des choses et finalement la raison. Je vous propose donc de vous rédiger les certificats d'authenticités des œuvres pour qu'à l'inverse de ceux de Dieu ces œuvres soient authentifiées. David Roland.